• Ne tenant pas en place et me sentant à l'étroit en ces lieux, me voici vers un ailleurs plus agréable et correspondant plus à mes besoins :)

     

    Je vous retrouve donc sur Un Petit Péchignon, nouvelle adresse ! 

     

    En espérant vous y croiser :) Et n'hésitez pas à sortir de l'anonymat par la même occasion, un petit commentaire, un échange, c'est toujours agréable :)

     

    Bonne soirée,

    Péchignon

    Technorati

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  • Eh bien...Cela fait longtemps que je n'ai pas posé mon clavier par ici.

    A vrai dire, j'ai été fort occupée, tant au quotidien que par mes réflexions sur mon devenir, et que cela m'a éloignée de ces lieux.

    Mais ! J'ai sous le coude quelques chroniques cinéma et lectures. A venir (je l'espère !) : 

    • Le Hobbit : La désolation de Smaug
    • La vie rêvée de Walter Mitty
    • Jamais le premier soir
    • Albator

    Et niveau lecture, mon retard est plus que considérable, et je dois faire encore faire un choix sur ce que je chroniquerai, ou pas. 

    Pour tout avouer, je réfléchis à orienter différemment ces lieux, mais je crois ne pas encore savoir réellement la façon dont je souhaite partager avec vous. 

    A bientôt, et une bonne année 2014, Lecteur de tout bord !

    Technorati

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  • J'accumule un certain nombre de griefs à l'égard du cinéma français que je trouve à bien des égards pompeux, faussement intellectuel, dramatiquement chiant, et à l'humour lourd et douteux quand il se décide à faire rire.

    En somme, je n'affectionne pas vraiment ce que produit mon pays sur ce plan-là, n'en déplaise à Arnaud Montebourg.

    A titre exceptionnel, deux comédies me tentaient plutôt bien, récemment : "Guillaume et les garçons, à table !", et "Je fais le mort", dont je vais vous parler aujourd'hui.

    "Je fais le mort" met en scène Jean Renault, acteur aussi raté qu'exécrable, qui vivote de petits contrats en petits contrats, jusqu'au jour où Pôle Emploi lui propose un rôle atypique, puisqu'il s'agit de se mettre dans la peau du mort pour la reconstitution d'une affaire criminelle.

    Pour vous mettre dans l'ambiance, voici la bande-annonce :

     

    Alors, qu'ai-je pensé de "Je fais le mort" ? A vrai dire, plutôt du bien. Certes, il ne s'agit absolument pas d'une comédie qui révolutionne le genre, et l'on retrouve des mécanismes scénaristiques ou de mise en scène propres au cinéma français, qui ne m'ont pas transcendée non plus. 

    Malgré tout, j'ai ri à plusieurs reprises, succombant au cocasse de certaines situations. François Damiens a tout à fait la tête de l'emploi pour son rôle, et il l'incarne très bien. Il en va de même pour Géraldine Nakache, qui incarne le juge d'instruction. Les seconds rôles sont moins mémorables, même s'ils sont justifiés par l'intrigue (qui se devine finalement assez vite, mais l'histoire étant une comédie avant tout, ça ne m'a pas gênée outre mesure).

    L'ambiance m'a rappelé un peu les intrigues à la sauce Agatha Christie, avec la présence de personnages dont on soupçonne que chacun cache un secret, le caractère un peu stéréotypé, et ce je-ne-sais quoi qui apportait une atmosphère un peu patinée dans le film.

    "Je fais le mort" ne m'a donc pas déçue, c'était un film agréable, mais que je recommande plus à voir lors d'une soirée télé (ou raclette) plutôt qu'au cinéma.

    Technorati

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  • Une recette automnale gourmande qui réchauffe le coeur et les papilles en toute simplicité !

    Je me suis inspirée pour la réaliser de la recette du blog "La cuisine de Bernard", que j'ai adaptée pour qu'elle convienne mieux à mes goûts.

     

    Velouté de châtaignes

     

    Pour 6 personnes :

    • 800 g de châtaignes en boîte
    • 2 échalotes
    • 50 cl de bouillon de volaille 
    • 35 cl de lait (j'utilise du lait sans lactose, et cela convient tout à fait)
    • 10 cl de crème fraîche liquide demi-écrémée
    • Sel
    • Poivre
    • Ciboulette
    • Persil
    • Huile d'olive

     ______________

    1. Ciselez finement vos échalotes
    2. Faites les revenir dans un peu d'huile d'olive, jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides
    3. Egouttez les marrons
    4. Ajoutez-les aux échalotes et faites revenir le tout à feu vif pendant une ou deux minutes
    5. Salez, poivrez
    6. Ajoutez le bouillon de volaille
    7. Couvrez et laissez cuire à feu moyen pendant une quinzaine de minutes (je vérifie l'avancement de la cuisson en piquant les marrons avec une fourchette)
    8. Ajoutez le lait et laisser cuire encore cinq à dix minutes, toujours à feu moyen
    9. Mixez en ajoutant la ciboulette ciselée et le persil
    10. Ajoutez la crème fraîche liquide et mélangez

    Et voilà ! Le plus compliqué dans cette recette, c'est d'attendre que la cuisson se fasse, c'est pour vous dire combien elle est simplissime 

    Je sers ce velouté de châtaignes en entrée, et j'ajoute quelques dés de foie gras au moment de servir : l'association des deux saveurs est tout simplement délicieuse et apporte une touche encore plus raffinée au velouté.

    (PHOTOS A VENIR)

    Technorati

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  • Bien, bien, bien...Me voilà à inaugurer une nouvelle rubrique dans ce blog qui devient de plus en plus fourre-tout (et qui devrait être ré-organisé en vue d'une amélioration en terme de confort de navigation et de lecture, bientôt).

    En effet, gourmande parmi les gourmandes, je ne refuse jamais une invitation à manger. Ainsi, lors d'un repas au restaurant il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de goûter un caviar d'aubergines.

    Légumes que j'affectionne de façon très sélective (comprendre que je ne l'apprécie d'ordinaire qu'en lasagnes végétariennes), j'ai pourtant été conquise lorsque l'on m'en a servi. Comme quoi !

    Je vous fait donc découvrir aujourd'hui la recette que j'ai concoctée en mixant deux recettes issues de pages suivantes (Chef Simon et Cuisine AZ).

     

    CAVIAR D'AUBERGINES A LA PROVENCALE

     

    Pour 6 personnes : 

    • 15 olives noires (prenez-le plutôt dénoyautées, vous vous embêterez moins !)
    • 3 tomates
    • 3 aubergines 
    • Ail
    • Sel
    • Poivre
    • Persil
    • Ciboulette
    • 2 petites échalotes
    • Huile d'olive

    Temps de cuisson : environ 45 minutes à 180°C (à adapter en fonction de la puissance réelle de votre four)

     

    1. Rincez vos aubergines et tomates à l'eau claire
    2. Coupez vos aubergines dans le sens de la longueur et disposez-les dans un plat
    3. Mondez-vos tomates (c'est-à-dire faites une entaille à l'arrière de celles-ci, puis plongez-les quelques secondes dans l'eau bouillante, cela permet de retirer la peau avec une facilité déconcertante !)
    4. Coupez-les en rondelles
    5. Coupes vos olives noires en morceaux grossiers (mais plutôt finement)
    6. Ciselez vos échalotes
    7. Disposez les échalotes, olives noires et tomates sur vos aubergines
    8. Assaisonnez-les à votre convenance (avec persil, ciboulette, ail,...tout ce qui vous fait plaisir !)
    9. Ajoutez un filet d'huile d'olive
    10. Enfournez pendant environ 45 minutes à 180°C
    11. Quand la cuisson est finie, raclez vos aubergines et leur garniture
    12. Mixez le tout jusqu'à obtenir la consistance voulue
    13. Servez et savourez !

     

    En ce qui me concerne, je l'ai goûté froid, et je l'ai goûté chaud, et j'ai préféré le consommer froid en entrée. On peut le déguster sur du pain, par exemple. 

     

    PHOTOS A VENIR 

    Technorati

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  • Aujourd'hui, très courte prose pour une oeuvre que j'ai pourtant beaucoup aimée. C'est sur les conseils d'une de mes amies que j'ai pénétré pour la première fois dans l'univers de Brussolo, avec le roman "L'armure de vengeance" (excellent, et que je vous conseille). Auteur pourtant prolifique (plus d'une centaine d'oeuvres, allant de la science-fiction, au thriller et en passant par la case littérature jeunesse), il m'était inconnu jusqu'à il y a quelques années.

    L'oeuvre dont je vais vous parler a été initialement publiée sous le titre de "Catacombes", à la fin des années 1980. "L'enfer, c'est à quel étage ?" est une édition augmentée par rapport au premier récit publié. En voici le résumé : 

     Modèle nu, Jeanne doit poser pour un sculpteur dont l'atelier est installé au cœur de la maison Van Karkersh. Un hôtel particulier dont le propriétaire fut jadis retrouvé coupé en morceaux dans la cage des fauves, au jardin zoologique voisin. Là, tout n'est qu'angoisse, malédictions, obscurité. La bâtisse semble abriter mille crimes impunis, et tout autant de secrets. Chaque fois qu'elle commet l'erreur de s'y endormir, Jeanne est visitée par des rêves angoissants et son corps se couvre de blessures inexplicables. Est-elle folle, ou victime d'un jeu dont les règles lui échappent ? Qui complote contre elle, les locataires ou... les fantômes ? Une plongée terrifiante dans le monde de l'occultisme et des sectes satanistes

    Roman très court, il est pourtant dense tant les fausses pistes, la paranoïa et la claustrophobie s'installent au fil des pages. Jeanne est un personnage aussi trouble que les autres, on ne sait jamais à quel point sa paranoïa est justifiée ou si elle mystifie les lieux dans lesquels elle s'installe. En fait, elle parait presque plus inquiétante que son entourage, ce qui renforce un peu l'impression du lecteur de ne pas savoir à quel Saint se vouer : la maison, ses habitants, son passé sont-ils maléfiques, ou Jeanne sombre-t'elle dans la folie ? 

    L'ambiance est lourde, malsaine, étouffante, les revirements ne font que renforcer le doute qui habite le lecteur de la première page aux chapitres finaux. L'écriture est menée d'une main de maître, et certains passages sont tantôt écoeurants, tantôt horrifiques.

    Une oeuvre qui donne la dose de frisson promises lors des premières pages. Sans révolutionner le genre (le déroulement de l'histoire est finalement assez classique), Serge Brussolo montre à travers "L'enfer, c'est à quel étage ?" qu'il maîtrise son sujet, et c'est ça qui fait la force de son roman. A lire.

    L'enfer, c'est à quel étage ? - Serge Brussolo

     

     

    Technorati

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  • C'est sur une quatrième de couverture accrocheuse qu'est née ma rencontre avec David Foenkinos. Le roman s'appelait : La délicatesse*. Ce titre condense à lui seul toute la sensibilité de la plume de Foenkinos, tant par l'angle abordé du deuil, de la rencontre, de la construction de soi, du couple, que par le fait de choisir un personnage féminin qu'il a réussi à rendre tellement crédible que beaucoup de femmes peuvent se reconnaître à travers les yeux de Nathalie.

    Mais ce n'est pas de ce roman dont je voulais vous parler (ni du "Potentiel érotique de ma femme", que j'ai également lu mais qui m'avait laissée un peu plus perplexe), mais bien de "Les souvenirs". 

    Visiblement, cette oeuvre présente un caractère autobiographique assez marqué, ce qui confère à la lecture une force supplémentaire.

    Assez sommairement, l'histoire est celle d'un jeune homme, veilleur de nuit dans un hôtel parisien, qui relate son histoire, ses souvenirs, et ceux des autres, depuis le décès de son grand-père jusqu' à la rencontre avec l'amour de sa vie.

    Dans chaque roman que j'ai lu de Foenkinos, j'ai trouvé foule de petites citations qui me semblent intéressantes. Il a un style bien à lui, que l'on reconnait aisément. Mi-doux, mi-amer, mi-drôle, mi-triste, ce roman réussit le tour de force de conférer un caractère neutre à son personnage , ce qui le rend proche du lecteur en terme d'identification (finalement, son prénom n'est cité qu'à une seule reprise, le dépersonnalisant presque, nous ignorons son âge précis, nous ne le connaissons qu'à travers les liens qu'il tisse avec son entourage). 

    J'ai énormément apprécié la première partie du roman : la narration de l'histoire familiale qui débute par le décès du grand-père du narrateur, l'évocation de la vieillesse, du deuil, des parents (en tant que couple et en tant que parents)...La question qui prédomine est celle des liens qui unissent des personnes entre elles, du temps qui passe, de la mémoire, sa transmission...Plusieurs choses ont trouvé un écho en moi, parce que les thèmes abordés sont ceux auxquels tout un chacun est confronté un jour.

    S'ensuit une histoire d'amour (annoncée dès la quatrième de couverture, donc je ne vous spoile rien), mais qui m'a beaucoup moins plue. Les tenants et aboutissants me sont apparus comme un peu convenus, un peu "too much". Je ne saurais pas trop le décrire, mais après cette première partie presque bouleversante, cette rencontre amoureuse vient rompre l'équilibre. J'aurais aimé qu'elle n'ait pas lieu.

    Les transitions faites par des filets de souvenirs de tel ou tel personnage (fictif ou réel, tel que Serge Gainsbourg, par exemple) apportent une fraicheur au roman et un éclairage intéressant également : cela renforce l'impression que ceux que l'on croise sont suceptibles de nous laisser une impression durable ou fugage, et inversement, le narrateur lui-même peut générer ou faire rejaillir des souvenirs chez les autres. C'est le propre des rencontres.

    Mais le véritable enjeu du roman, c'est finalement la rencontre entre l'écrivain et les mots. Comme si, pour réussir à atteindre son objectif, il lui eu fallu passer par tout un nombre d'épreuves (la vie?). La fin, à cet égard, n'en est pas une, mais marque un nouveau départ. 

    Les souvenirs, c'est un roman qui m'a plu, malgré une seconde partie beaucoup moins intéressante que la première à mes yeux. La question de la vieillesse auraient méritées que l'on en fasse l'unique sujet du roman, tant elle était bien abordée et bien amorcée. Les qualités de narration de David Foenkinos valent que l'on s'intéresse à cette oeuvre, bien que je préfère vous recommander de vous pencher sur "La délicatesse", qui vous ravira - à mon avis - bien plus. 

    Si "Les souvenirs" vous intéressent, sur le site d'Amazon, quelques pages du premier chapitre sont feuilletable en ligne, afin de vous faire une idée.

     

    * "La délicatesse" a été adapté au cinéma en 2011, par David Foenkinos et son frère. Je ne sais pas ce que vaut le film, puisque je ne l'ai pas vu. En effet, il m'a semblé difficile, si ce n'est impossible, de retranscrire toute la beauté du livre sur grand écran. Je n'ai pas voulu gâcher les souvenirs que j'ai de ce roman. 

    Technorati

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