• "Au bonheur des ogres", c'est d'abord un livre écrit par Daniel Pennac, qui fut édité en l'an de grâce 1985 (forcément, je suis née la même année, ce ne pouvait être qu'un signe, et ce sera celui du scorpion !).

    Il aura fallu donc presque trente ans avant que ce premier opus de la "Saga Malaussène", qui se compose de cinq volumes différents, soit porté sur grand écran. Pour vous dire, j'ai étudié l'oeuvre lorsque j'étais collégienne...

    L'histoire est celle de Benjamin Malaussène (Raphaël Personnaz), officiellement contrôleur technique dans une grande enseigne parisienne, officieusement "bouc émissaire" au service des litiges avec les clients. Aîné d'une fratrie qui ne cesse de s'agrandir au fur et à mesure des amours passagères de sa mère, Benjamin Malaussène essaye donc de joindre les deux bouts avec ce boulot minable.

    Mais à l'approche des fêtes de Noël, Malaussène va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment...Se pourrait-il qu'il devienne également bouc-émissaire dans une affaire de meurtres ?

    Benjamin Malaussène est avant-tout un grand rêveur, un raconteur d'histoires, qui apporte une touche d'onirisme au quotidien le plus basique voire quasi-défavorisé de sa famille. A ses côtés, ses frères et soeurs possèdent également chacun un trait caractéristique qui le rend reconnaissable entre mille, et les rendent chacun attachants à leur façon. Tous les autres personnages secondaires sont aussi très "stylisés", à l'instar de Julia (incarnée par Bérénice Bejo)

    Le film marque bien sûr des différences avec l'oeuvre originale, ne serait-ce que parce que certaines choses ont été transposées à notre époque (utilisation de smartphone, par exemple), ou certaines situations sont traitées sous un autre angle que celui du roman. Cela étant, la lecture du roman remonte à trop loin pour que je me souvienne précisément de toutes les différences. Celles-ci pourraient être substantielles que cela n'enlève rien la bonne surprise, le vent de fraîcheur que souffle ce film en cette période automnale. 

    L'esthétique du film est agréable, ponctuée d'effets spéciaux efficaces. Le rythme est fluide, je n'ai pas trouvé de longueurs ou de scènes inutiles. Bien sûr, les réparties font la part belle à la plume de Daniel Pennac (pour ce dont je me souviens du livre). Les acteurs ne signent pas là le rôle de leur vie, mais chaque prestation est très louable. La musique est tout à fait adaptée au ton du film, qui se révèle d'ailleurs bien plus amusant que je ne l'avais imaginé (j'avais peur que l'humour porté par Pennac passe mal à l'écran). 

    D'ailleurs, ce qui pour moi fait le charme du film comme du roman, c'est la confrontation entre la noirceur de la trame policière sous-jacente et le caractère (parfois drôlement) atypique de la plupart des personnages. En somme, "Au bonheur des ogres", la morale en moins, pourrait être une sorte de conte des temps modernes. 

    Je ne connaissais pas Nicolas Bary, le réalisateur, avant d'aller voir le film, mais à mon avis, ce dernier a fait un très bon travail qui fait honneur à l'oeuvre originale sans en être bêtement la mise en scène en images. 

    Alors si comme moi, vous aimez les contes, les ogres, les girafes qui se baladent dans les magasins, et passer un bon moment, pourquoi ne pas vous rendre à une séance après avoir lu le livre (ou l'inverse !) ? 

      

    Technorati

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  • Me rendant dans le plat pays d'ici quelques jours, j'ai décidé de faire précéder mon voyage de quelques lectures ayant trait à la Belgique, comme une invitation au voyage...

    Je me suis donc intéressée au recueil de nouvelles intitulé "Les deux messieurs de Bruxelles", d'Eric-Emmanuel Schmitt, auteur que j'affectionne particulièrement depuis que j'ai lu "La Part de l'Autre" (paru aux éditions "Le livre de poche").

    "Les deux messieurs de Bruxelles" est un recueil court, puisqu'il ne dépasse pas les deux cents pages, et se compose de 5 nouvelles, qui sont les suivantes : 

    • Les deux messieurs de Bruxelles
    • Le chien
    • Ménage à trois
    • Un coeur sous la cendre
    • L'enfant fantôme

    A l'instar d'autres de ses parutions, Eric-Emmanuel Schmitt a joint une partie de son journal intime d'écriture, ce qui apporte un éclairage intéressant sur les nouvelles que le lecteur vient d'achever de lire.

    Pour ceux qui aiment le style Schmitt, tout est là encore une fois pour ravir les papilles imaginatives : une plume sensible, un style simple à la portée de tous, des écrits l'air de rien, mais qui prêtent pourtant à réflexion chez le lecteur. Bien sûr, on peut également passer l'étape "réflexion" pour apprécier à elle seule l'écriture, pour le simple plaisir de lire.

    A travers ce recueil, Schmitt nous fait voyager depuis la Belgique jusqu'à l'Islande, en passant par Vienne. La galerie de personnages que nous cotoyons ne saurait laisser personne indifférent, que l'on s'identifie à eux, ou qu'ils nous soient contraires. Le lecteur peut également se reconnaître dans certaines situations, ce qui permet d'avoir une empathie ou une antipathie pour tel ou tel personnage.

    Sur l'ensemble de l'oeuvre, seule une nouvelle m'a déplue, il s'agit "un coeur sous la cendre", en raison de son personnage principal, Alba. Cela dit, bien que je n'ai pas aimé cette nouvelle, je trouve que les sentiments contradictoires qui traversent Alba sont très bien retranscrits, ce qui en fait un personnage réussi malgré tout.

    Comme il est souligné en fin de recueil, ces nouvelles, inspirées pour partie de faits réels, ou alimentée par la vie même de l'auteur (ses voyages, rencontres), ont pour thème central l'amour, mais aussi la perte, l'Humanité, ainsi que la "médiation".

    Chacune des nouvelles est très différente, pourtant ces thèmes sont récurrents, sans jamais être redondants dans l'écriture ou le "suspens" de l'histoire.

    M'ont particulièrement plu "Les deux messieurs de Bruxelles", et "Ménage à trois", la première pour son histoire même, et la seconde pour le revirement que je n'avais pas vu venir et qui m'a réellement surprise !

    "Le chien" est également une nouvelle que j'ai beaucoup aimé, tout simplement parce que toute personne possédant/ayant possédé un animal domestique duquel elle a prit soin saura comprendre l'attachement (très bien retranscrit) que l'on peut porter à ces compagnons de route.

    En somme, "Les deux messieurs de Bruxelles" est une sorte de confiserie que l'on laisserait fondre sous la langue pour en apprécier le goût tout en rêvassant à la fenêtre un soir de fin d'été.

    Ouais. C'est beau. Et c'est à lire.

     

    Les deux messieurs de Bruxelles - Eric-Emmanuel Schmitt

    Technorati

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  • Bien avant de lire cet ouvrage, je me suis rendue à une séance de cinéma (en 2006, ça file un coup de vieux !) sans attente aucune, simplement motivée à l'idée de voir un film en compagnie de ma soeur. 

    Quelle magnifique surprise ce film a été...Servi par une prestation grandiose de chacun des acteurs, un scénario complexe et bien ficelé, une ambiance et une photographie superbes...En somme, à mes yeux, une totale réussite dont le seul bémol que j'aurais à apporter serait peut-être, les quelques longueurs propres à chacun des films de Christopher Nolan (mais j'taime quand même hein, on est pas fâchés, dis ?).

    Maintenant que j'ai lu le livre, je peux affimer que de nombreuses différences, notamment substantielles, sont observables entre chacun des supports.

    Cela dit, je ne suis jamais contre l'adaptation plutôt libre d'une oeuvre littéraire à l'écran, bien au contraire... Tant que cela est convaincant, alors ce n'est qu'une façon de revisiter, s'approprier pour mieux la communiquer, une oeuvre. Pour moi, le plaisir n'en est alors que décuplé si l'affaire est réussie, dans la mesure où j'ai l'impression de suivre dans un univers A une histoire initalement découverte dans un univers B. 

    En l'occurence, "Le Prestige" est à mes yeux un bon exemple d'une adaptation réussie.

    Tiens, d'ailleurs, je suis sûre que tu n'attendais que ça, Lecteur Assidu, alors la voici, la bande-annonce : 

     

     

    Mais fi de ces digressions ! Parlons si ce n'est peu, au moins bien (ou tentons de !). "Le prestige" ça raconte à peu près ça : 

    " Alfred Borden et Rupert Angier, deux prestidigitateurs hors du commun, s'affrontent dans un duel sans merci. 
    Trois générations plus tard, au cours d'une enquête sur une secte, le journaliste Andrew Wesley fait la connaissance de Kate Angier. Elle lui révèle qu'il s'appelle en fait Andrew Borden, et qu'une guerre oppose leurs deux familles depuis la fin du XIXe siècle. Quand Andrew découvre le rôle exact joué par le scientifique Tesla dans toute cette affaire, sa vie en est bouleversée à jamais..."

    Franchement, j'avoue que la lecture du quatrième de couverture ne donne pas réellement envie de s'intéresser à l'oeuvre. C'est bien dommage, d'ailleurs ! Alors Lecteur Lambda, ne passe pas ton chemin, prends deux minutes de ton précieux temps, et laisse-toi convaincre par mon avis (t'es obligé, sinon j'vais tout l'dire à ma maman).

    Depuis l'écriture jusqu'à l'intrigue en passant même par la forme (mélangeant les points de vue des multiples personnages, à travers l'action au présent et à travers la lecture des journaux intimes respectifs de Borden et d'Angier), tout dans ce roman est captivant.

    La rencontre entre les deux protagonistes actuels (Andrew et Kate) ne sert (presque) que de prétexte pour situer le lecteur en tant que témoin de la guerre que se mèneront Angier et Borden de leur vivant. Chacun des personnages est à sa façon intriguant, insupportable, pleinement humain et franchement pathétique. 

    Au-delà du monde la magie qui là encore pourrait passer pour un prétexte, Christopher Priest nous dépeint principalement deux hommes qui, sans s'être jamais réellement parlé (autrement qu'à travers des missives), vont pourtant avoir une influence (néfaste) considérable dans la vie de l'autre et conditionner leur existence respective.

    Leur histoire est celle d'une rencontre gâchée, d'une amitié avortée mûe en une haine d'autant plus imparable qu'elle est teintée d'admiration.

    Cette rivalité qui va confronter Angier et Borden n'est pas née ex nihilo, puisqu'elle a été inspirée à Christopher Priest par celle qui opposait déjà le prestidigateur Pinetti à Oudin au XVIIIe siècle (source : Wikipédia). 

    En ce qui me concerne, j'ai été particulièrement sensible aux introspections de chacun des personnages. Cela m'a interrogée sur ma propre existence, l'influence des autres sur cette dernière, en bien comme en mal, la façon dont un comportement a pu (me) conditionner ou renforcer des convictions, en somme, comment nous sommes façonnés plus ou moins par autrui.

    Finalement, j'ai ressenti une réelle empathie, que ce soit pour Angier ou Borden, malgré le caractère abominable de certains de leurs actes. Leur aveuglement aura terni leur jugement passant les frontières du Temps, puisque en quelque sorte cette "malédiction" poursuivra également leurs descendants.

    Toute la question est de savoir si la paix saura finalement se conclure entre les deux camps, et si oui, à quel prix ? 

    Indépendamment de tout l'intérêt que représentent à eux seuls chacun des personnages, l'inscription dans l'univers de la magie, m'a aussi beaucoup plu, et a été à mon avis bien retranscrite par Priest par rapport à son époque (les avancées techniques, comme l'électricité, par exemple).

    Sur le plan rédactionnel, l'écriture (tout du moins la traduction) est très agréable, très fluide, dans le même temps subtile, j'ai beaucoup aimé.

    Alors, clairement, c'est avec un grand enthousiasme que je recommande la lecture du roman, et si vous êtes vraiment curieux, je vous invite à regarder le film, qui vaut également fortement le détour.

     

     

    Le Prestige - Christopher Priest

     

    Technorati

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  • "Les jours étranges de Nostradamus", c'est d'abord un titre qui a provoqué la rencontre : j'avoue sans honte aucune que je peux parfois choisir une lecture en fonction de son simple titre.

    Ajoutez à cela qu'en glanant ça et là quelques informations sur Internet, j'ai appris que ce livre avait été obtenu le prix Masterton en 2012 (qui récompense les oeuvres de littérature Fantastique, en hommage à l'écrivain éponyme), ce qui m'apparaissait comme si ce n'est un gage de qualité, au moins un indice sur cette dernière.

    Allons donc, avant d'entrer dans le vif du sujet (pas mal, non quand on sait que le narrateur est médecin, hmm, non ? Ok, je sors !), le traditionnel résumé qui résume tout (c'est son rôle, en même temps...) : 

    "Médecin protestant lyonnais, disciple de la médecine nouvelle d’Ambroise Paré, Philibert Sarrazin se rend à Paris pour participer à une dissection clandestine. Piégé, il se retrouve battu et enlevé par les hommes de main d’un mystérieux gentilhomme de la Cour. Ce proche du roi lui ordonne, parce qu’il est son beau-frère, d’aller espionner Michel de Nostredame, l’illustre Nostradamus. Emporté par un complot qui le dépasse, Philibert se lance sur les traces de l’astrologue, jusqu’à Salon, en Provence, terre de fantasmes et de sorcellerie, à travers la peste et la guerre civile. Là, il touchera du doigt le secret de Nostradamus, le secret de sa science et de ses mystérieux voyages, le secret de la mort de sa première épouse. Autant de révélations surprenantes. Dangereuses." (source : quatrième de couverture)

    Alors, maintenant, que penser de cette oeuvre ? 

    Je ne l'ai ni aimée, ni détestée. A vrai dire, j'ai encore du mal à me faire un avis dessus, malgré le recul de plusieurs semaines depuis que j'ai refermé la dernière page...

    Les qualités narratives sont là, et sont certaines même. L'intrigue, ancrée dans une certaine forme de réalité historique (bon allez, osons le mot, il s'agit d'une uchronie) se révèle plutôt intéressante, d'autant que nombreuses questions à portée plutôt philosophique transcendent le côté j'allais dire presque "policier" de l'oeuvre ("policier" dans le sens que Philibert va en quelque sorte enquêter - plutôt maladroitement, même, balloté de toute part avec les évènements qui vont secouer sa vie depuis Paris jusqu'à Salon- sur Nostradamus). 

    La part fantastique de l'ouvrage apparait très tardivement, et ne m'a pas plue. Je pense que c'est notamment ce côté "tout ça pour ça !" qui, en ce qui me concerne, ne m'a pas fait apprécier l'oeuvre (sur ce point précis). 

    Ce point mis à part, je n'ai pas non plus accroché sur la personnalité même de Philibert, même son personnage reste intéressant car cristallise à lui seul le caractère presque schizophrénique et paranoïaque du fait d'être protestant à une époque où cette religion n'était pas encore acceptée en France. D'ailleurs, point fort de cette oeuvre, nous faire réfléchir sur la société, la religion, et même les croyances de toute sorte (mêmes les plus païennes). Je n'en dirais pas plus, sous peine de vous révéler bien trop d'éléments de l'histoire et de gâcher en partie le plaisir de la lecture. 

    Enfin, l'approche de la Peste à travers les différents points de vue sur la médecine qui se confrontent est réellement intéressante. En ce qui me concerne, je pense avoir appris pas mal de choses sur le plan historique, sur ce point, comme sur d'autres.

    Pas de conclusion définitive sur cette oeuvre, donc, alors le mieux qu'il vous reste à faire pour définir quoi en penser, c'est encore de lire "Les jours étranges de Nostradamus" 

     

    Les jours étranges de Nostradamus - Jean-Michel Depotte

     

     

    Technorati

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  • Pourtant vivement recommandé par un ami, j'ai longtemps traîné les pieds avant d'ouvrir un livre de l'auteur Sire Cédric. La faute à d'autres lectures, et l'appréhension devant ce qu'on me présentait comme un auteur qui écrit du policier tout en y mêlant du paranormal à l'intérieur du-dedans. 

    J'étais donc un peu réticente, et puis un jour, accompagnée dudit ami, j'ai franchi le cap : j'achetais Le jeu de l'Ombre, que j'ai beaucoup aimé.

    Puis les mois passèrent jusqu'au jour où j'ai plongé sans retenue dans la lecture de l'Enfant des cimetières, paru en 2009.

    Non contente d'avoir dévoré ce roman, immédiatement après j'ai enchaîné avec De fièvre et de sang que...j'ai dévoré également.

    Alors oui, à l'instar d 'une publicité destinée à vanter les mérites de la viande, je n'ai pas peur de dire : "Papa, maman, j'aime Sire Cédric".

    J'aime les ambiances troubles qui ressortent des univers qu'il dépeint : la banalité de la vie quotidienne transcendée par un évènement fort qui vient semer le chaos, à la lisière du fantastique, de l'horreur et du policier classique. Le lecteur croit suivre une piste pour finalement s'en éloigner, on pense avoir un moment de répit, et un nouvel événement vient de nouveau chambouler nos convictions. Un vrai casse-tête, qui permet d'obtenir une tension constante et croissante dans chacun des romans que j'ai eu l'occasion de lire.

    Certains retournements de situations apparaissent toutefois comme attendus, mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, car Sire Cédric sait véhiculer une atmosphère sombre, oppressante, pleine de mystère(s) à travers une écriture agréable, sans en faire des tonnes. C'est là que la magie opère

     

    J'aime ces personnages en proie à l'indicible, à l'extraordinaire, qui vont devoir composer avec une réalité décomposée, aller à la lisière entre ce qui paraît réel et ce que l'est. Certains sont présents le temps d'un roman, d'autres apparaissent de façon récurrente. 

    A ce titre, le personnage de l'inspecteur Vauvert est très intéressant : il apparait tantôt en retrait de l'intrigue (il n'est pas le personnage principal, mais croise les principaux protagonistes, comme dans "L'enfant des cimetières"), tantôt sous le feu des projecteurs. On sent l'homme intuitif, mais malgré tout dépassé par les événements comme par ses propres capacités qu'il n'arrive pas réellement bien à cerner. Sombre, stéréotype du policier "mal léché" comme un ours, il arrive toutefois à attirer une forte sympathie du lecteur.

    Autre personnage peut-être plus "classique" qu'est Eva Svärta arrive quand même à déconcerter au fur et à mesure que l'on en apprend plus sur son tempérament et sa vie. 

     

    Dans l'oeuvre de Sire Cédric, j'aime également ces échappées en Haute-Garonne, totalement dépaysante et qui change du classico-classique roman policier dont l'action se déroule exclusivement (ou presque) à Paris. Ici, Paris ne se rencontre que par l'intermédiaire d'Eva Svärta, et si l'on sait qu'on y revient, ce n'est que ponctuellement, l'essentiellement de l'action prenant place ailleurs. Rafraichissant ! 

     

    Les amateurs de Clive Barker trouveront leur lot d'hémoglobine et de gore, ceux de Stephen King, le côté fantastique qui va bien, les fanas de Maxime Chattam (pour citer un autre excellent écrivain de thriller français) retrouveront le côté suspens haletant, bref, autant de raisons d'oser ouvrir un livre de Sire Cédric et de s'y plonger avec délice et malice !

     

    ______________________

    Pour aller plus loin 

    Bibliographie (site officiel de Sire Cédric)

    Prochain roman à paraître : La mort en tête, sortie prévue le 7 novembre 2013. Raison de plus pour s'intéresser de près à l'univers de Sire Cédric 

     

    Technorati

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