• J'accumule un certain nombre de griefs à l'égard du cinéma français que je trouve à bien des égards pompeux, faussement intellectuel, dramatiquement chiant, et à l'humour lourd et douteux quand il se décide à faire rire.

    En somme, je n'affectionne pas vraiment ce que produit mon pays sur ce plan-là, n'en déplaise à Arnaud Montebourg.

    A titre exceptionnel, deux comédies me tentaient plutôt bien, récemment : "Guillaume et les garçons, à table !", et "Je fais le mort", dont je vais vous parler aujourd'hui.

    "Je fais le mort" met en scène Jean Renault, acteur aussi raté qu'exécrable, qui vivote de petits contrats en petits contrats, jusqu'au jour où Pôle Emploi lui propose un rôle atypique, puisqu'il s'agit de se mettre dans la peau du mort pour la reconstitution d'une affaire criminelle.

    Pour vous mettre dans l'ambiance, voici la bande-annonce :

     

    Alors, qu'ai-je pensé de "Je fais le mort" ? A vrai dire, plutôt du bien. Certes, il ne s'agit absolument pas d'une comédie qui révolutionne le genre, et l'on retrouve des mécanismes scénaristiques ou de mise en scène propres au cinéma français, qui ne m'ont pas transcendée non plus. 

    Malgré tout, j'ai ri à plusieurs reprises, succombant au cocasse de certaines situations. François Damiens a tout à fait la tête de l'emploi pour son rôle, et il l'incarne très bien. Il en va de même pour Géraldine Nakache, qui incarne le juge d'instruction. Les seconds rôles sont moins mémorables, même s'ils sont justifiés par l'intrigue (qui se devine finalement assez vite, mais l'histoire étant une comédie avant tout, ça ne m'a pas gênée outre mesure).

    L'ambiance m'a rappelé un peu les intrigues à la sauce Agatha Christie, avec la présence de personnages dont on soupçonne que chacun cache un secret, le caractère un peu stéréotypé, et ce je-ne-sais quoi qui apportait une atmosphère un peu patinée dans le film.

    "Je fais le mort" ne m'a donc pas déçue, c'était un film agréable, mais que je recommande plus à voir lors d'une soirée télé (ou raclette) plutôt qu'au cinéma.

    Technorati

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  • Une recette automnale gourmande qui réchauffe le coeur et les papilles en toute simplicité !

    Je me suis inspirée pour la réaliser de la recette du blog "La cuisine de Bernard", que j'ai adaptée pour qu'elle convienne mieux à mes goûts.

     

    Velouté de châtaignes

     

    Pour 6 personnes :

    • 800 g de châtaignes en boîte
    • 2 échalotes
    • 50 cl de bouillon de volaille 
    • 35 cl de lait (j'utilise du lait sans lactose, et cela convient tout à fait)
    • 10 cl de crème fraîche liquide demi-écrémée
    • Sel
    • Poivre
    • Ciboulette
    • Persil
    • Huile d'olive

     ______________

    1. Ciselez finement vos échalotes
    2. Faites les revenir dans un peu d'huile d'olive, jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides
    3. Egouttez les marrons
    4. Ajoutez-les aux échalotes et faites revenir le tout à feu vif pendant une ou deux minutes
    5. Salez, poivrez
    6. Ajoutez le bouillon de volaille
    7. Couvrez et laissez cuire à feu moyen pendant une quinzaine de minutes (je vérifie l'avancement de la cuisson en piquant les marrons avec une fourchette)
    8. Ajoutez le lait et laisser cuire encore cinq à dix minutes, toujours à feu moyen
    9. Mixez en ajoutant la ciboulette ciselée et le persil
    10. Ajoutez la crème fraîche liquide et mélangez

    Et voilà ! Le plus compliqué dans cette recette, c'est d'attendre que la cuisson se fasse, c'est pour vous dire combien elle est simplissime 

    Je sers ce velouté de châtaignes en entrée, et j'ajoute quelques dés de foie gras au moment de servir : l'association des deux saveurs est tout simplement délicieuse et apporte une touche encore plus raffinée au velouté.

    (PHOTOS A VENIR)

    Technorati

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  • Bien, bien, bien...Me voilà à inaugurer une nouvelle rubrique dans ce blog qui devient de plus en plus fourre-tout (et qui devrait être ré-organisé en vue d'une amélioration en terme de confort de navigation et de lecture, bientôt).

    En effet, gourmande parmi les gourmandes, je ne refuse jamais une invitation à manger. Ainsi, lors d'un repas au restaurant il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de goûter un caviar d'aubergines.

    Légumes que j'affectionne de façon très sélective (comprendre que je ne l'apprécie d'ordinaire qu'en lasagnes végétariennes), j'ai pourtant été conquise lorsque l'on m'en a servi. Comme quoi !

    Je vous fait donc découvrir aujourd'hui la recette que j'ai concoctée en mixant deux recettes issues de pages suivantes (Chef Simon et Cuisine AZ).

     

    CAVIAR D'AUBERGINES A LA PROVENCALE

     

    Pour 6 personnes : 

    • 15 olives noires (prenez-le plutôt dénoyautées, vous vous embêterez moins !)
    • 3 tomates
    • 3 aubergines 
    • Ail
    • Sel
    • Poivre
    • Persil
    • Ciboulette
    • 2 petites échalotes
    • Huile d'olive

    Temps de cuisson : environ 45 minutes à 180°C (à adapter en fonction de la puissance réelle de votre four)

     

    1. Rincez vos aubergines et tomates à l'eau claire
    2. Coupez vos aubergines dans le sens de la longueur et disposez-les dans un plat
    3. Mondez-vos tomates (c'est-à-dire faites une entaille à l'arrière de celles-ci, puis plongez-les quelques secondes dans l'eau bouillante, cela permet de retirer la peau avec une facilité déconcertante !)
    4. Coupez-les en rondelles
    5. Coupes vos olives noires en morceaux grossiers (mais plutôt finement)
    6. Ciselez vos échalotes
    7. Disposez les échalotes, olives noires et tomates sur vos aubergines
    8. Assaisonnez-les à votre convenance (avec persil, ciboulette, ail,...tout ce qui vous fait plaisir !)
    9. Ajoutez un filet d'huile d'olive
    10. Enfournez pendant environ 45 minutes à 180°C
    11. Quand la cuisson est finie, raclez vos aubergines et leur garniture
    12. Mixez le tout jusqu'à obtenir la consistance voulue
    13. Servez et savourez !

     

    En ce qui me concerne, je l'ai goûté froid, et je l'ai goûté chaud, et j'ai préféré le consommer froid en entrée. On peut le déguster sur du pain, par exemple. 

     

    PHOTOS A VENIR 

    Technorati

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  • Aujourd'hui, très courte prose pour une oeuvre que j'ai pourtant beaucoup aimée. C'est sur les conseils d'une de mes amies que j'ai pénétré pour la première fois dans l'univers de Brussolo, avec le roman "L'armure de vengeance" (excellent, et que je vous conseille). Auteur pourtant prolifique (plus d'une centaine d'oeuvres, allant de la science-fiction, au thriller et en passant par la case littérature jeunesse), il m'était inconnu jusqu'à il y a quelques années.

    L'oeuvre dont je vais vous parler a été initialement publiée sous le titre de "Catacombes", à la fin des années 1980. "L'enfer, c'est à quel étage ?" est une édition augmentée par rapport au premier récit publié. En voici le résumé : 

     Modèle nu, Jeanne doit poser pour un sculpteur dont l'atelier est installé au cœur de la maison Van Karkersh. Un hôtel particulier dont le propriétaire fut jadis retrouvé coupé en morceaux dans la cage des fauves, au jardin zoologique voisin. Là, tout n'est qu'angoisse, malédictions, obscurité. La bâtisse semble abriter mille crimes impunis, et tout autant de secrets. Chaque fois qu'elle commet l'erreur de s'y endormir, Jeanne est visitée par des rêves angoissants et son corps se couvre de blessures inexplicables. Est-elle folle, ou victime d'un jeu dont les règles lui échappent ? Qui complote contre elle, les locataires ou... les fantômes ? Une plongée terrifiante dans le monde de l'occultisme et des sectes satanistes

    Roman très court, il est pourtant dense tant les fausses pistes, la paranoïa et la claustrophobie s'installent au fil des pages. Jeanne est un personnage aussi trouble que les autres, on ne sait jamais à quel point sa paranoïa est justifiée ou si elle mystifie les lieux dans lesquels elle s'installe. En fait, elle parait presque plus inquiétante que son entourage, ce qui renforce un peu l'impression du lecteur de ne pas savoir à quel Saint se vouer : la maison, ses habitants, son passé sont-ils maléfiques, ou Jeanne sombre-t'elle dans la folie ? 

    L'ambiance est lourde, malsaine, étouffante, les revirements ne font que renforcer le doute qui habite le lecteur de la première page aux chapitres finaux. L'écriture est menée d'une main de maître, et certains passages sont tantôt écoeurants, tantôt horrifiques.

    Une oeuvre qui donne la dose de frisson promises lors des premières pages. Sans révolutionner le genre (le déroulement de l'histoire est finalement assez classique), Serge Brussolo montre à travers "L'enfer, c'est à quel étage ?" qu'il maîtrise son sujet, et c'est ça qui fait la force de son roman. A lire.

    L'enfer, c'est à quel étage ? - Serge Brussolo

     

     

    Technorati

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