• Véritable phénomène avant même sa sortie, à l'instar d'un Avatar (James Cameroun, 2009), Gravity m'avait interpellée par son thème (l'espace), et son casting (Sandra Bullock et Georges Clooney, qui sont deux acteurs dont je ne raffole pas du travail). 

    Un tel enthousiasme ne pouvait qu'entraîner qu'une seule chose:  ma méfiance. En effet, j'ai tendance à avoir du mal avec les opinions unanimement rangées, ou presque, elles me filent de l'urticaire. Cela dit, j'étais toutefois curieuse d'en savoir plus sur ce film dont on parlait tant, dont on saluait l'immersion, la qualité des effets spéciaux, de la 3D, des jeux d'acteurs, bref the film to see...

    Mais le destin en voulut autrement ! Prise d'une angine tenace dont la toux aurait fait fuir même le plus téméraire des sourds, je ne me voyais pas aller hanter les salles de cinéma dans l'immédiat. Ce fut donc partie remise, et même totalement remise que je suis allée voir Gravity il y a quelques jours seulement (l'impact de sa sortie était, du coup, nettement amoindri). 

    J'en suis ressortie ravie sur le plan de l'immersion. En effet, pour l'avoir vu en 3D, on a vraiment l'impression d'être dans l'espace. A ce titre, la première scène, qui débouche sur la vague de débris qui amorce la tension dramatique du reste du film, m'a plutôt scotchée, j'étais tellement dedans que j'en étais presque paniquée à la place des personnages (je suis facilement impressionnable, aussi). 

    La musique, les plans, le passage de la vue à la troisième personne à la première personne (toujours très habilement mené, bravo Alfonso !), tout va dans le sens de générer un sentiment de claustrophobie chez le spectacteur. De ce point de vue, le film est également une réussite. Assez surprenant quand on pense que les personnages évoluent dans l'immensité la plus totale...On se rend compte avec effroi, que dans l'espace, nous sommes seuls, que n'importe quoi prend les proportions d'un danger mortel et que la lutte pour la survie sera une lutte de tous les instants. 

    Sur le plan de la photographie, la Terre vue de l'espace vaut à elle seule le détour. C'est beau. Mais du genre, vraiment beau. 

    Parmi les critiques faites au film : la légereté du scénario. Alors bon, quoi, depuis quand un film catastrophe a-t-il besoin d'un scénario étoffé ? Savoir que deux personnes doivent survivre dans l'espace tandis que s'abat sur eux une pluie de débris, c'est déjà LARGEMENT suffisant, pas besoin de compliquer l'affaire. Et tiens, d'ailleurs, en parlant de compliquer, je ferai au contraire la remarque suivante : il n'était, à mon avis, pas utile de donner un caractère hyper dramatique au personnage de Ryan Stone. Cela ne générait (pour moi, toujours) pas plus d'empathie à son égard. N'importe quel quidam mis dans une situation similaire serait susceptible de passer par les mêmes phases que le personnage (peur, lutte, renoncement,...). Ce choix ne gâche en rien le film, mais ne lui apporte nulle profondeur supplémentaire, si  tant est que c'était là l'objectif recherché...

    S'il y avait réellement une critique que je pourrais formuler à l'égard de Gravity, c'est cette propension qu'a le film à en rajouter niveau catastrophes qui s'enchaînent. A un moment donné, j'ai totalement décroché parce que c'était la surenchère : à peine se sent-on en sécurité qu'un évènement vient de nouveau perturber ce calme apparent, et cela va creshendo...Je ne pourrais préciser plus ma pensée sous peine de spoiler, ce qui serait dommage si vous n'avez pas vu le film. Je pouvais presque chronometrer quand allait avoir lieu le prochain rebondissement, cela en devenait un peu lourd et a cassé l'immersion qui pourtant était bien là durant la première partie du film. 

    Parlons un peu des acteurs : Georges Clooney et Sandra Bullock ne m'ont pas épatée outre mesure à travers ce film, mais il faut toutefois reconnaître qu'ils ont su apporter pour l'un son charme un peu désuet et son humour bon enfant qui lui vont comme un gant, et pour l'autre une sensibilité que je n'aurai pas soupçonnée chez cette actrice. Le casting m'a paru comme plutôt pertinent, du coup.

    Sorti de ce point négatif de la surenchère de la catastrophe dans la catastrophe (catastropheception !), Gravity est un excellent film. Pourquoi ? Parce qu'il apparait comme très dépouillé, que le choix de l'espace pour la réalisation d'un film catastrophe de type survival est innovant et audacieux. Parce que la photographie et la musique ne font qu'augmenter l'impression de malaise du spectacteur. Les effets spéciaux et la 3D sont remarquables de réalisme, ce qui en rajoute encore une couche (de compliments). En somme, Gravity mérite amplement la débauche de critiques positives qu'il reçoit. Et ce serait dommage de se priver de ce qui ressemble presque plus à une expérience sensorielle qu'à un film...

     

    Technorati

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  • Thor, c'est ce héros au gros marteau (hein, hein !), vivant au Royaume d'Asgard, dont il est l'héritier du trône occupé par Odin, son père. 

    Objet d'un premier film sorti en 2011, qui m'avait passablement déçue, Thor revient plutôt très en forme dans ce deuxième volet de ses aventures. Le fait que la réalisation ait changé, passant de Kenneth Brannagh à Allan Taylor, que l'on connait surtout en tant que réalisateur de nombreuses séries/épisodes de série, y est certainement pour quelque chose.

    A ce stade, il convient de préciser qu'il vaut mieux avoir vu au préalable The Avengers (2012) si l'on veut comprendre tous les tenants et aboutissants à propos de quelques-uns des personnages ou de l'intrigue qui prend suite ici. 

    J'ai baigné dans l'univers des super-héros depuis relativement petite, mais Thor n'a jamais suscité mon intérêt, d'une part parce qu'il était plutôt méconnu comparativement à d'autres personnages tels Superman, Spiderman, les X-men ou encore Batman; et d'autre part, parce que j'ai toujours trouvé (encore maintenant) un petit côté ridicule à se promener avec un marteau (et que cela me rappelle inévitablement cette chanson. J'espère que vous la garderez bien en tête, mouahahaha). Alors oui, je le concède volontiers, la mythologie nordique dont s'inspire le comics n'est pas celle que je connais le mieux, et re-oui, j'ai parfois du mal avec certaines images (c'est la faute à mes cinq ans d'âge mental, et encore, c'est pas gentil pour les enfants de cet âge !). 

    Bref, revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos elfes noirs  puisque ce sont eux, et plus particulièrement leur chef Malekith, qui vont donner du fil à retordre à nos compagnons. En effet, Malekith va vouloir faire appel à la puissance de l'Ether afin d'étendre son pouvoir à l'univers tout entier lors de la convergence des mondes....Tout un programme en perspective, qui vont conduire Thor à s'allier à Loki afin de mettre en péril les machiavéliques plans de leur ennemi commun.

    Alors raconté comme ceci, cela sonne un brin caricatural, mais n'oublions pas que nous entrons dans une sorte d'univers parallèle, alors partant de ceci : tout est possible, si c'est bien fait ! 

    Et il faut reconnaître que le scénario, bien qu'il devienne confus sur la fin (l'utilisation d'on ne sait quel matériel pour faire on ne sait quoi qui doit aboutir à tel résultat...Hmmm...Ok ?), est plutôt bien ficelé. Il se passe plein de choses, on n'a pas le temps de s'ennuyer, tant sur Terre qu'au Royaume d'Asgard. Royaume d'Asgard sur lequel je vais m'attarder quelques lignes : en effet, dans le premier opus, j'avais l'impression qu'on ne faisait que le survoler, là j'ai pris plaisir à le voir plus développé, notamment sur le plan de la vie quasi-quotidienne (scène à la "taverne", promenade dans les rues, rituels,...), même si cela n'est pas non plus approfondi à 100%, cette immersion m'a permis de mieux m'imprégner de l'univers dans lequel s'inscrit le film, ce qui est un bon point.

    L'humour est toujours aussi peu fin, mais on lui pardonne aisément, car là encore une sorte de "rythme de croisière" s'est installé depuis The Avengers, et on a vraiment l'impression que les acteurs campent leurs personnages avec bien plus de facilité qu'auparavant, ce qui ne peut que réjouir le spectacteur. Loki se montre particulièrement charismatique (je reconnais que mon attrait pour Tom Hiddlenston altère la rationnalité de mon jugement !).

    Les amateurs de combat trouveront leur bonheur dans ce film en assistant à plusieurs scènes bien fichues et rythmées, les afficionados de l'idylle Jane Foster/Thor les retrouveront avec plaisir, ceux qui aiment l'humour "à la Thor" seront servis...En somme, chacun y trouve plus ou moins son compte, et c'est aussi pour cela que ce film est plutôt réussi.

    Pour soulever les points négatifs maintenant, je supporte toujours aussi peu l'équipe d'amis qui entoure Thor, leurs rôles m'apparaissent comme complètement inutiles (ils interviennent dans l'histoire, mais on s'en serait bien passés) et vraiment lourds niveau caractères. A côté de ça, au contraire, j'aime beaucoup l'entourage de Jane Foster, ce qui renforce d'autant plus la frustration que j'ai de voir comme de gros lourdeaux du côté de Thor. J'ajouterai que pour avoir vu le film en VF, j'ai été vraiment rebutée par le zézaiement d'Odin. Cela ne colle pas à l'image que j'ai du personnage, lui confère vraiment un aspect décrépi qui lui ôte toute crédibilité. 

    Une fois n'est pas coutume, je trouve que la bande-annonce est en deçà du film, et ne fait pas honneur aux qualités de ce dernier, parce qu'elle condense des moments somme toute assez "bateaux" ou pauvres scénaristiquement (ou sur le plan de l'humour). La preuve en images :

     

     

    Pour finir, certains éléments du film sont très convenus, mais d'autres m'ont surprise (agréablement) ce qui est positif pour un film dont je n'attendais pas non plus des miracles. Par rapport au premier volet, Thor 2 : Le monde des ténèbres est sans conteste une réussite. Il s'agit d'un divertissement qui fonctionne, et qui donne envie d'en savoir plus car...Suite il y a aura, comme nous l'annoncent les deux mini-scènes bonus que le spectateur pourra découvrir s'il s'attarde suffisamment pour laisser passer les génériques de fin 

    Technorati

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  • Il y a des acteurs que je n'aime pas, comme c'est le cas pour Marion Cotillard, Guillaume Canet, ou encore Colin Farell. Ce dernier précisément m'amène à parler de "Bons baisers de Bruges" (In Bruges, en version originale*), film sorti en 2008, que j'ai regardé la veille de mon départ pour Bruges, afin de me mettre, comme on dit, "dans l'bain".

    Le film raconte les vacances forcées d'un duo de tueurs à gages suite à la bavure de l'un d'entre eux. C'est l'occasion pour Ken et Ray de visiter Bruges, le temps de se faire oublier. Si le premier découvre la ville avec plaisir, le second ne s'y plait pas. Leurs déambulations au sein de la ville seront prétexte à rencontrer une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres...

    Alors bon, Colin Farell, tout ça...Ca ne me plaisait pas trop dans l'idée, car j'ai toujours considéré cet acteur comme plutôt médiocre, et ses mimiques ne me revenaient en général, pas. Eh bien là, pour le coup, je l'ai trouvé plutôt bien dans son rôle, ses mimiques renforçaient l'aspect comique et à la fois désabusé, un peu perdu, de son personnage. Il incarne Ray de façon très crédible et en fait un personnage touchant (malgré sa profession de tueur à gages). Brendan Gleeson (Ken, mais que l'on connait aussi pour avoir été le Professeur Fol'Oeil dans la saga Harry Potter, entre autres rôles), et Ralph Fiennes campent également très bien leurs personnages, pour ne citer que les premiers rôles. 

    La photographie est très travaillée tout au long du film, et nous offre des plans très agréables à l'oeil. La musique elle-même est bien adaptée, et j'ai plusieurs fois pensé qu'elle était vraiment jolie.

    L'humour, plutôt noir et grinçant, jalonne ce film qui oscille entre deux genres, entre comédie et "drame". Certaines situations sont tellement surréalistes qu'elles désamorcent une tension sous-jacente ou au contraire, annoncent la couleur pour la suite. Tout cela est plutôt bien maîtrisé, ce qui renforce les qualités du film.

    Quant à l'histoire elle-même, ce fut une bonne surprise également. Assez schématiquement, le film se déroule en deux parties. La première partie se développe assez lentement, mais permet de bien installer el contexte de l'histoire, et de découvrir en grande partie la ville de Bruges. La seconde est plus rythmée et permet au film de ne pas tomber dans la monotonie tout en donnant un nouveau tour à l'histoire. Les deux m'ont parues bien équilibrées, suffisamment pour susciter mon intérêt tout du long, du moins ! 

    En conclusion, "Bons baisers de Bruges" est une excellente façon de découvrir cette ville mais aussi un film d'agréable facture, sans prétention, et qui nous fait passer un bon moment. 

     

     

    L'Office de tourisme de Bruges a pris une excellente initiative en éditant un plan de la ville sur lequel figurent les lieux qui apparaissent dans le film. Il s'agit sans surprise des lieux les plus importants à voir (le Beffroi, le lac d'Amour), mais pas que. Cliquez ici pour accéder au plan (que je vous conseille d'imprimer au format A3 pour des questions de lisibilité).

    Si cela n'est pas une invitation au voyage...

    * Pour faire une aparté, je me suis toujours posée la question (et ne suis pas prête de finir de m'interroger à ce propos) du choix de la traduction ou non d'un titre étranger, en français. Je veux dire par là que je ne comprends pas pourquoi ce titre-ci n'a pas pu être traduit littérallement, ce qui ne gâchait rien en la circonstance. Cela me laisse toutefois toujours moins perplexe que voir des titres comme "The boat that rocked" revisités en "Good morning England" au passage de la frontière. Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Je mettrai un jour la main sur ces massacreurs de titres, foi de Péchignon !

    Technorati

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  • Toujours en perspective de mon voyage en Belgique, je me suis intéressée au roman "L'enfant de Bruges" de Gilbert Sinoué. 

    Quatrième de couverture :

    Bruges, 1441. Arborant un air mystérieux, l'index posé sur les lèvres, Jan Van Eyck avait chuchoté : Petit, il faut savoir se taire, surtout si l'on sait. Qui pouvait se douter alors que, derrière la recommandation du maître flamand, se cachait le Grand Secret ? À travers les brumes de Flandre et la luminosité éclatante de la Toscane, un enfant de treize ans va se retrouver confronté à une effroyable conspiration. Un monde occulte, empli de ténèbres qu'il lui faudra affronter avec l'innocence pour toute arme. Pourquoi veut-on sa mort ? Que sait-il qu'il n'aurait jamais dû connaître ? Pour quelle raison des peintres de génie, des apprentis, des orfèvres, des penseurs, des architectes sont-ils la cible de meurtriers invisibles ? Quels sont les fils mystérieux qui les relient entre eux et les tirent insensiblement au bord de l'abîme ? Autant de questions auxquelles l'enfant de Bruges devra s'efforcer de répondre s'il ne veut pas disparaître à son tour dans la nuit 

    Je ne cache pas qu'initialement ce roman me tentait moyennement, dans le sens où je l'avais eu dans une opération de type "deux livres achetés, un livre gratuit parmi une sélection", et que c'était, à ce moment-là, le "moins pire" des livres proposés dans ladite sélection...

    C'est donc sans grand enthousiasme que j'ai commencé cette lecture, simplement mûe par mon envie d'anticiper mon voyage, afin de pouvoir me projeter, une fois sur place, dans des univers différents et pourtant ancrés dans la même réalité.

    Eh bien, heureusement que je ne me suis pas arrêtée à ma première impression, car ce livre m'a réellement accrochée du début jusqu'à la fin. Sur fond de réalité historique, nous suivons en quelque sorte une enquête policière qui conduit le lecteur jusqu'aux portes de l'obscurantisme.

    Naviguant entre Bruges, Gand et Florence, je me suis laissée entraîner sur les pas de Van Eyck, son oeuvre, ses mystères, son époque. 

    Gilbert Sinoué possède un vrai sens de la narration qui rend la lecture du roman vraiment fluide malgré sa longueur (plus de quatre-cents pages). 

    S'il y avait simplement une nuance à apporter à la qualité de l'ensemble, c'est le côté un peu trop "scolaire" de certaines explications historiques/artistiques qui viennent un peu contrebalancer le rythme du roman. Le dénouement peut sembler un peu abrupt également, vu ce que j'ai lu ici et là sur différents blogs et sites, et j'avoue avoir été surprise également, sans que cela ne gâche pour autant le plaisir de ma lecture.

    Cette première rencontre avec la plume de Gilbert Sinoué m'a donné envie de renouveller l'expérience, je compte donc très prochainement découvrir quelques-unes de ses autres oeuvres.

     

     

    L'enfant de Bruges - Gilbert Sinoué

     

    Technorati

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  • Après avoir testé la ô combien simplissime recette de chez La Souris Cosméteuse, je suis passée à une version crème tout simplement parce que j'ai cassé mon roll-on et n'en avais pas d'autre à disposition. Curieuse, je voulais également tester une formule plus concentrée en Petit Houx, connu pour ses propriétés circulatoires.

     

    Pour une contenance de 25 g

    Niveau de difficulté : Facile / Débutant

    Conservation : Environ 3 mois, voire plus en fonction des conditions de stockage et d'utilisation

    Coût : Environ 3,73 € (prix hors contenant)

     

    Crème anti-cernes

     

    MATERIEL

    • Deux récipients
    • Une casserole (pour le bain-marie)
    • Un mini fouet
    • Un pot / un flacon (pour conditionner le produit fini)
    • Une balance de précision
    • Un thermomètre alimentaire

     PROCEDURE

    1. Laver puis désinfecter ou stériliser l'ensemble de votre matériel/plan de travail/mains (étape OBLIGATOIRE)
    2. Peser les ingrédients séparement 
    3. Faire fondre au bain-marie les pastilles de cire n°1 dans l'huile de Son de riz, à température avoisinant les 70°C
    4. Réchauffez au bain-marie les hydrolats (plusieurs écoles : certaines personnes chauffent les huiles et hydrolats à la même température que les cires, d'autres dont je fais partie préfèrent les incorporer à des températures moindres pour éviter d'en altérer les propriétés)
    5. Une fois la cire fondue, incorporez les hydrolats
    6. Remuer vigoureusement hors du feu
    7. Attendre que la température du mélange diminue (en-dessous de 40°C) avant d'ajouter l'un après l'autre le Petit Houx, le Cosguard et la Vitamine D 
    8. Pour accélérer le processus d'émulsion, placer le bol dans un récipient rempli d'eau froide tout en continuant de remuer jusqu'à obtention de la consistance désirée

     

    Testée seulement depuis trois jours, cette crème remplit déjà ses promesses, ce qui n'est pas surprenant, vu qu'elle se base sur une recette dont je me suis inspirée et qui était déjà plutôt efficace ! 

    Le duo gagnant des hydrolats d'Hélichryse italienne + Bleuet permet de lutter contre les cernes et contre les poches. Cela dit, tout bien considéré et ne souffrant pas de poches sous les yeux, j'aurais également pu tenter l'association de l'hydrolat d'Hammamélis + Ciste Ladanifère (d'autant que je les possède tous les deux...), qui fonctionnent également très bien en synergie. 

    Petite déception cependant sur la qualité de l'émulsion obtenue au final, dans la mesure où, en parfaite béotienne, pour moi bol d'eau froide = bol dans laquel on avait placé des glaçons pour refroidir l'eau (oui, je sais, c'est tordu !). ERREUR FATALE !!! Alors si toi aussi tu débutes, sache Jeune Padawan que remuer son mélange dans de l'eau glacée revient juste à "casser" l'émulsion. Résultat, ça n'a pas pris, et j'ai une consistance plutôt laiteuse caca-beurk. 

    Cela étant, ça n'enlève - je constate - en rien les qualités du mélange en lui-même. Peut-être que celui-ci pourrait être plus performant si je n'avais pas ratée mon émulsion, mais dans l'immédiat, les effets positifs (atténuation des cernes) sont malgré tout présents, c'est bien le plus important.

    A voir sur le moyen terme comme se comportera l'ensemble, si cela restera stable ou non...

    Technorati

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  • Premier roman de Thomas Geha, "A comme Alone" (aux éditions Rivière Blanche) se révèle être une très agréable surprise pour qui aime la Science-Fiction et les ambiances post-apocalyptiques. 

    Résumé de l'éditeur : Pépé est un Alone, l'un de ceux qui errent sur les autoroutes sauvages d'une France post-cataclysmique, en proie aux hordes de pelerinceurs, aux monstrueuses voitortues, aux mutants diaboliques et aux fanatiques de tous bords. Il cherche Grise, la femme qui l'a elevé et qu'il aime encore. Mais y a-t-il encore de la place pour ce sentiment dans un monde sans pitié ? Qui triomphera ? A comme Amour ou A comme Anarchie ? A comme Apocalypse ou A COMME ALONE...

    Alors voilà, tout est dit, ou presque : si le suspens n'est pas le point fort de l'histoire (tout du moins en ce qui me concerne, j'avais précédé tout revirement de situation), l'immersion elle, est suffisamment importante pour que l'univers décrit par Pépé prenne vie (et mort) sous nos yeux. 

    En très peu de pages (moins de 200), Thomas Geha arrive à nous faire ressentir l'impression de désolation et de danger permanent de la France post-apocalyptique. Peu de choses sont dites pourtant : nous n'apprenons rien sur la plupart des éléments qui viennent ponctuer l'histoire (quid de l'apocalypse en question ? qu'en est-il réellement des mutants ? ), mais cela n'impacte pas négativement le déroulement de l'histoire, ou l'immersion du lecteur.

    Au contraire, on aimerait en savoir plus, ce monde apparait comme en suspens et nous le découvrons de façon quasi-empirique. Ainsi, il n'y a pas de narration superflue, il y a une certaine économie de mots qui correspond au caractère de Pépé, et ça tombe vraiment à propos compte tenu du fait que le récit est intégralement rédigé à la première personne.

    Si la fin parait un peu facile (à mon goût), il n'en reste pas moins que la quête de Pépé reste intéressante à suivre, car elle n'est pas monotone, au contraire, le rythme est relativement soutenu et les rencontres avec les personnages que Pépé va croiser sont également (et il en croise du monde, pour un Alone !) contribuent également à rythmer l'ensemble.

    Une très bonne découverte que je compte bien prolonger par l'intermédiaire de "Alone contre Alone", la suite de ce premier roman.

    Technorati

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  • "Au bonheur des ogres", c'est d'abord un livre écrit par Daniel Pennac, qui fut édité en l'an de grâce 1985 (forcément, je suis née la même année, ce ne pouvait être qu'un signe, et ce sera celui du scorpion !).

    Il aura fallu donc presque trente ans avant que ce premier opus de la "Saga Malaussène", qui se compose de cinq volumes différents, soit porté sur grand écran. Pour vous dire, j'ai étudié l'oeuvre lorsque j'étais collégienne...

    L'histoire est celle de Benjamin Malaussène (Raphaël Personnaz), officiellement contrôleur technique dans une grande enseigne parisienne, officieusement "bouc émissaire" au service des litiges avec les clients. Aîné d'une fratrie qui ne cesse de s'agrandir au fur et à mesure des amours passagères de sa mère, Benjamin Malaussène essaye donc de joindre les deux bouts avec ce boulot minable.

    Mais à l'approche des fêtes de Noël, Malaussène va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment...Se pourrait-il qu'il devienne également bouc-émissaire dans une affaire de meurtres ?

    Benjamin Malaussène est avant-tout un grand rêveur, un raconteur d'histoires, qui apporte une touche d'onirisme au quotidien le plus basique voire quasi-défavorisé de sa famille. A ses côtés, ses frères et soeurs possèdent également chacun un trait caractéristique qui le rend reconnaissable entre mille, et les rendent chacun attachants à leur façon. Tous les autres personnages secondaires sont aussi très "stylisés", à l'instar de Julia (incarnée par Bérénice Bejo)

    Le film marque bien sûr des différences avec l'oeuvre originale, ne serait-ce que parce que certaines choses ont été transposées à notre époque (utilisation de smartphone, par exemple), ou certaines situations sont traitées sous un autre angle que celui du roman. Cela étant, la lecture du roman remonte à trop loin pour que je me souvienne précisément de toutes les différences. Celles-ci pourraient être substantielles que cela n'enlève rien la bonne surprise, le vent de fraîcheur que souffle ce film en cette période automnale. 

    L'esthétique du film est agréable, ponctuée d'effets spéciaux efficaces. Le rythme est fluide, je n'ai pas trouvé de longueurs ou de scènes inutiles. Bien sûr, les réparties font la part belle à la plume de Daniel Pennac (pour ce dont je me souviens du livre). Les acteurs ne signent pas là le rôle de leur vie, mais chaque prestation est très louable. La musique est tout à fait adaptée au ton du film, qui se révèle d'ailleurs bien plus amusant que je ne l'avais imaginé (j'avais peur que l'humour porté par Pennac passe mal à l'écran). 

    D'ailleurs, ce qui pour moi fait le charme du film comme du roman, c'est la confrontation entre la noirceur de la trame policière sous-jacente et le caractère (parfois drôlement) atypique de la plupart des personnages. En somme, "Au bonheur des ogres", la morale en moins, pourrait être une sorte de conte des temps modernes. 

    Je ne connaissais pas Nicolas Bary, le réalisateur, avant d'aller voir le film, mais à mon avis, ce dernier a fait un très bon travail qui fait honneur à l'oeuvre originale sans en être bêtement la mise en scène en images. 

    Alors si comme moi, vous aimez les contes, les ogres, les girafes qui se baladent dans les magasins, et passer un bon moment, pourquoi ne pas vous rendre à une séance après avoir lu le livre (ou l'inverse !) ? 

      

    Technorati

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